Voici quelques semaines, le propriétaire des chevaux a décidé de mettre un terme à son activité. Et leur sort a été vite réglé puisqu’ ils ont tous les trois été vendus à des marchands. Bien vite, le bruit s’est répandu : Grisette était destinée à finir à l’abattoir. La date du 25 juillet était même arrêtée. « Cela a été un choc », explique Chantal, une commerçante durbuysienne. « Grisette, on l’a toujours connue. Elle a tiré la charrette par tous les temps, a trimé toute sa vie… Tout le monde l’adorait car elle était super gentille. Et là on allait tout simplement l’abattre. Comme remerciement on pouvait trouver mieux. »
Via Facebook, la mobilisation s’est très vite mise en place. Mais il fallait aller vite et trouver les 800 euros nécessaires au rachat.
Le message posté par Chantal a rapidement été partagé. Notamment par l’ASBL « 100 chevaux sur l’herbe » (lire par ailleurs), de Couvin, qui sauve des chevaux, parfois très âgés, destinés à l’abattoir.
Et heureusement tout va bien se terminer pour Grisette. « Je devais me rendre chez un marchand pour acheter un cheval », explique Marc Beelen, de « 100 chevaux sur l’herbe ». « Finalement, je suis reparti avec sept, dont Grisette, pour laquelle des généreux donateurs se sont mobilisés. Elle est donc sauvée. »
(La Meuse 31/07/2013)
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