mardi 20 août 2013

Les combats collectifs sont devenus les causes perdues de quelques-uns ...

Je me disais que parfois je ferais mieux de me taire, d’arrêter d’interpeler nos élus, de leur foutre un peu la paix ... Et puis, dimanche, à vingt heures, en plein centre-ville, alors que j’allais chercher une pizza avec ma fille, j’ai assisté au tabassage en règle d’un dealer devant le bureau de poste. Ce n’est pas que j’apprécie particulièrement les dealers mais je n’aime pas non plus que ma fille de 9 ans le voit agenouillé sur le trottoir la gueule en sang. De plus, vu l’état de défonce des pugilistes, c’est le genre de situations dont on redoute les dérapages.

C’est cette scène qui me fait revenir sur la double page que l’Avenir a accordé à Vincent Magnus. 


La première partie de l’article était consacré aux autres villes de la province qui sembleraient vouloir dépecer Arlon de ses attributs : soins de santé, justice, ... Au-delà du fait que ces querelles de clocher sont peu reluisantes pour l’image du monde politique, elles mettent en évidence l’état de faiblesse de la ville d’Arlon. Il conviendrait de s’interroger sur les décisions (ou le manque de décisions) qui ont mené la ville à ce statut de proie potentielle. Je pense que, confronté malgré lui à cette situation, Monsieur Magnus a mesuré l’ampleur de la tâche. L’idée serait de ne pas persister dans cette néandertalisation de la politique et d’ouvrir le champ des possibles.

Neuf mois au pouvoir, c’est court et long à la fois. Dans la seconde partie de l’article, je n’ai lu qu’une réitération des propos de campagne. Personnellement, je m’interroge sur la qualité du processus décisionnel de ces dix dernières années. Je ne mets pas en doute le temps de travail de certains mais je pense que les méthodes utilisées jusqu’ici pourraient être davantage fructueuses si elles étaient questionnées en profondeur. Penser qu’ils auraient encore carte blanche juste parce qu’ils ont été élus serait une erreur monumentale de la part de nos décideurs. Il m’est difficile d’être sûr de ce qu’il faut faire (Qui serais-je pour l’être ?), par contre je sais que les meilleurs décisions ne pourront qu’être difficilement prises dans ce contexte que je ressens manquer cruellement d’inventivité et de prospective. Nous attendons bien plus de nos élus que ce qu’ils nous ont montré en neuf mois. À eux de nous surprendre positivement car vouloir bien faire ne suffira pas.

Bon, pour terminer sur une note plus rigolote, j’ai beaucoup aimé le cambriolage d’une boutique à quelques pas du panneau signalant la zone de surveillance par caméras.

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