jeudi 28 février 2013

Conseil communal du 27/02/2013

C'est dans une ambiance courtoise selon certains, molle selon d'autres, que s'est tenu le dernier conseil communal. Conseil communal qui, pourtant, n'était pas des moindres vu qu'il y a eu lecture de la Déclaration de politique générale et vote du budget 2013. Je vais donc revenir sur ces deux points.
La Déclaration : 11 pages, plutôt bien écrites, lues à tour de rôle par chacun des échevins ou bourgmestre concernés par la matière explicitée. Toutes les matières communales y sont passées :
- Chef-lieu de province et cité frontalière
- commune solidaire
- commune sécurisée et sécurisante
- un service aux administrés performant et efficace
- une commune dynamique qui travaille en étroite collaboration avec les citoyens
- commune touristique et culturelle
- ville jeune et estudiantine
- ville des soins de santé
- commune sportive
- son développement territorial
- son développement économique
- un plan de mobilité pour partager l'espace public et fluidifier le trafic
- commune orientée "développement durable"
- commune propre et fleurie
- une ville et des villages qui bougent et se transforment
- Arlon et le monde : pour une politique de solidarité internationale.
Intervention de R.Gaudron pour quelques commentaires. Une demande de report de commentaire du coté du MR (pas possible de lire 11 pages en une soirée ?).
Les premiers mots qui Nous viennent à l'esprit (rêveurs et cyniques à la fois) : "P.....! Dans 6 ans, Arlon est la plus formidable ville du monde !" Sur le papier, on ne peut évidemment qu'adhérer à un tel discours. Comment ne pas avoir envie de toutes ces choses ? Mais, LA question reste : concrètement, que vont-ils faire et comment vont-ils mettre en place tous ces beaux projets ? De surcroît, avec quel argent ? Passons donc...
Au budget (pas trop douée avec les chiffres et les termes administratifs - petit clin d'oeil à V.Magnus qui devra nous expliquer ce qu'est une Recette de dette (je crois que j'appellerais cela simplement dividende) -, j'espère ne pas commettre d'erreurs) : 47.000.000 d'euros à l'ordinaire et 17.000.000 à l'extraordinaire. "Un budget prudent". Une dette de plus de 100.000.000 d'euros (3500,00 de dette par habitant). Mais, une "bonne dette".
Peu de questions, pas de débat : 18 pour, 8 abstentions.
Moi, j'ai une question (ou plutôt une série de questions liées) : V.Magnus a expliqué que pour faire diminuer le poids de la dette, la Commune comptait vendre quelques biens publics. Est-ce véritablement bon pour notre commune de se séparer de biens publics ? Que fera-t-on après ? Nous ré-endetterons-nous pour acquérir d'autres biens ? Devrons-nous louer bien cher des locaux que nous avions précédemment en notre possession ? Si je vends ma maison pour payer mes dettes, je n'ai plus de dette, mais plus de maison non plus...

3 commentaires:

  1. Nicolas Thieltgen1 mars 2013 à 08:19

    Une autre façon de voir les choses est de se dire que gouverner, c'est faire des choix et fixer un ordre de priorité parmi tous les objectifs (louables et justifiés ou, en tout cas, justifiables) que l'on poursuit...

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  2. De la Déclaration de Politique Générale, c'est bien une réflexion de cet ordre qui nous est venue : dans cette (sur)abondance de sujets et de projets, quelles vont être les priorités, dans quel ordre,...?
    Quant à mes questionnements sur la dette, si quelqu'un peut me retrouver un article du Monde Diplomatique d'il y a quelques années sur le sujet (liquidation des biens publics par les administrations), je suis preneuse.

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  3. Premier conseil communal en ce qui me concerne et certainement pas le dernier! Premier étonnement, le manque de débat, d échange, quelques interventions intéressantes mais si rares. Si le texte de politque général a été diffusé tardivement, c est vrai que cela ne facilite pas le débat. Deuxième étonnement, le qualificatif attribué par l un des conseillers à cette déclaration : "réaliste". Cette déclaration a certes le mérite d exister mais ce n'est certainement pas le premier qualificatif que je lui aurait attribué tant le tableau semble éloigné de la réalité quotidienne.

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