dimanche 22 mars 2015

Et les piétons?! Oups....Oubliés!


4 panneaux pour nous faire croire que
 « le futur de notre ville se construit avec nous ».
 
Aucun panneau pour diriger les piétons sur la descente de la rue du Marquisat, obstruée à cause du chantier pour les rénovations au home.
Chaque jour, tous ceux qui travaillent à la commune en voiture doivent y passer... Apres 3 semaines de travaux, aucun de nos dirigeants n’a trouvé nécessaire de régulariser cette situation!
Incompréhensible, cette indifférence pour le danger quotidien que courent les enfants qui vont à la garderie, l'académie de la musique, le home aussi bien que tous les autres passants, chaque moment de la journée. Ou est-ce de la bête nonchalance?
 
La sécurité devrait avoir priorité absolue, bien avant le marketing de notre ville.
  

 
 
Comment traverser pour aller par où après?

A côté de la garderie, l'Académie de Musique et le Home



Des passages pour piétons invisibles





Quelqu'un me proposait d'appeler la Commune. Mais qui devrais-je appeler encore? J’ai déjà appelé pour les lanternes qui sont arrachées mais pas remplacées, les crottes, les pavés cassés... Mais quand est-ce quelqu’un va me répondre : « Je sais, Madame, on est déjà dessus ! »

 Entre temps, vendredi le 20 mars, une voiture à heurté une borne devant la garderie! Ah oui, les voitures roulent vite car ils ont monté la colline de la rue Marquisat et puis, on oublie de ralentir sur la descente. Un jour ce sera un enfant arraché…


Malheureusement ce n’est pas un cas unique. Avec les travaux en cours dans le centre il y a plein d’endroits ou les consignes de sécurités ne sont pas respectées vis-à-vis les piétons.

samedi 28 février 2015

Pourquoi nous aimerions avoir des aires de jeux dans le centre d'Arlon

J'en avais parlé dans un précédant article, nous voyons chez nos voisins, que ce soit à Luxembourg comme dans les communes voisines, de plus en plus de belles plaines de jeux, créatives, originales, intégrées à leurs environnements.

Elles se multiplient dans les centres villes, les quartiers à forte densité...

Un article du 13 février 2015 dans le Monde nous explique quelques points essentiels :
Des tuyaux à descendre et à remonter, des recoins à explorer,  des histoires à inventer... et des limites auxquelles se confronter.  Avec leur environnement stimulant, les nouvelles aires de jeux montrent  que l'on peut à la fois respecter et interpréter les normes.

"Pour l'immense majorité des petits Européens et des Américains, le temps des roulades dans les foins, des barrages et des cabanes est révolu : les trois quarts d'entre eux vivent désormais en ville. Or la ville n'accueille plus vraiment les enfants. Peu à peu, on leur a interdit les cours d'immeubles (ils font trop de bruit) et les trottoirs (trop de voitures et d'inconnus). Sans espace à eux, les jeunes citadins manquent aussi de temps. Entre les écrans, l'école et les activités extrascolaires, « rares sont désormais les moments où l'enfant est autonome, sans le contrôle d'un adulte, libre de rêvasser, de bricoler, de ne rien faire ou de préparer une quelconque bêtise », 
...
"Reste donc le square. Où les enfants, en théorie, devraient s'adonner librement aux jeux. Mais les squares tiennent rarement leurs promesses."
...
"Depuis, un peu partout en Europe du Nord et aux Etats-Unis, les terrains d'aventure ont pris racine. Celui de Berkeley, par exemple, qui fête ses 36 ans, laisse les mômes construire des tours en bois avec des marteaux, des scies, des clous et de la peinture. "
...
"En Allemagne surtout, des espaces qui intègrent la nature, les animaux et des activités manuelles ont été imaginés. « Autour de chez moi, il doit y avoir six parcs aménagés, raconte Aude, une mère française expatriée à Berlin. Ils sont originaux, inventifs. Les enfants grimpent sur des trucs à des hauteurs pas possibles. Ils jouent ensemble, couverts de sable et d'eau... Cet été, on s'est arrêté dans un square à Aix-en-Provence où il y avait le sempiternel animal à ressort et un toboggan. Au bout d'un quart d'heure, mon fils de 6 ans m'a demandé : "Mais il est où le parc ?""
...
"La psychologue norvégienne répertoriait six jeux indispensables pour apprendre à anticiper le danger, à le maîtriser, et à ressentir l'immense bonheur d'y parvenir : grimper, aller vite, se servir d'outils dangereux, être près d'éléments dangereux (l'eau, le feu), se battre, et se promener seul, hors de la vue d'un adulte.
« L'aire de jeux idéale doit proposer de vrais challenges aux enfants : elle doit avoir l'air dangereuse tout en étant sûre, ... Elle doit aussi être belle et raconter une histoire. »
...
"« Il faut faire confiance aux enfants : la plupart savent évaluer le risque et vont y aller progressivement, rappelle Penny Wilson.. On essaie de leur enseigner les choses, mais les enfants ont besoin d'apprendre par eux-mêmes. » Et de prendre l'exemple du sol en caoutchouc si rassurant : « ça n'a aucun sens : les enfants doivent apprendre à ne pas tomber ! » "

J'espère que la commune d'Arlon pourra s'inspirer de cet article du Monde et de beaucoup d'autres études pour développer des aires de jeux exceptionnelles pour tous les Arlonnais et les visiteurs !