jeudi 28 mars 2013

Le gardiennat du Belvédère à Arlon en 1952!



Voici un document très intéressant sur le gardiennat du Belvédère il y plus 60ans!
Un modèle à garder pour la grande réouverture de notre Belvédère!










 La rénovation du Belvédère est sur le programme du prochain Conseil Communal vendredi soir, 19h, maison communale !
 Si vous êtes disponible, voilà une  très bonne occasion pour y assister.

dimanche 24 mars 2013

Livraison oubliée

Elle est là depuis une semaine maintenant.

Une boite en carton, ouverte à la sortie du parking de l'Hôtel de ville.
Chaque fois je me demande ce qu'elle fait là-bas.
Tout ceux qui fréquentent l'hôtel de ville la voient car presque tout le monde y passe à un moment de la journée.
Une grande boite avec dedans un abattant wc neuf, adressé à l'hôtel de ville.
Dans quelques jours, la boite sera fondue dans la pluie...et l'abattant va circuler sur le parking.
Personne ne prend l'initiative et ne s'engage à enlever cette boite pour trouver le destinataire.
Sauf qu'il y a peut-être une très bonne raison, mais pour moi c 'est un signe de l'indifférence, de l'ignorance et ce n'est pas avec cette mentalité que nous allons avancer.




samedi 16 mars 2013

Fin d'une Faerie



J’ai été attristé d’apprendre la disparition du salon Faerie, biennale des arts de l'imaginaire. Disparition due en grande partie au manque de soutien de la ville vis-à-vis de cette initiative. Il serait urgent que nos responsables politiques comprennent que les citoyens sont à considérer en tant qu’ils sont des sujets actifs dans la production du sens de la ville, et non pas seulement des récepteurs passifs d’un état de chose. 

Ma conception du citoyen est celle d’un individu qui fait face à des choix, qui se trouve dans la nécessité d’être lui-même, quelles que soient les difficultés qu’il rencontre. Dans cette conception, la commune devient le lieu de réalisation de projets qu’ils soient sociaux, économiques, culturels, ... 

Nos élus ont, à nouveau, raté l’occasion d’ entrer en résonance avec les projets d’individus qui s’investissent en fonction de leurs propres préoccupations et de permettre qu’ils jouent un rôle actif au sein de la communauté. 
Faerie apportait un dynamisme qu’il fallait entretenir et développer. En méprisant ce type d’initiative, le conseil communal pose des choix qui l’éloigne encore un peu plus du citoyen ... et je me demande bien avec quoi ils vont le remplir notre ancien palais de justice ...

Ce constat me rappelle les propos de Boris Maynadier :
Ce qui importe, c’est de favoriser la ville comme lieu de projets, de relations et d’échanges. Il ne faut pas oublier que nous choisissons les villes en fonction de leur capacité à intégrer nos projets de vie [...] Il faut se rappeler, avec Italo Calvino dans les Villes invisibles, que « tu ne jouis pas d’une ville à cause de ses sept ou soixante-dix- sept merveilles, mais de la réponse qu’elle apporte à une de tes questions ».

mardi 12 mars 2013

Cycler dans la neige!







Chapeau!

Vidéosurveillance et vidéoprotection, A.Bauer et F.Freynet, PUF

Pour ne pas critiquer pour critiquer, je voulais me faire mon opinion sur la pertinence quant à l'installation d'un nombre considérable de caméras dans notre Ville pour un budget tout aussi considérable de 500.000 euros. J'ai donc cherché (et lu évidemment) un ouvrage qui pourrait répondre à mes questions.
Voici ce que j'en retiens : un homme seul ne peut efficacement visualiser plus de 8 écrans ; celui qui visionne les écrans doit être dans un environnement favorable, sans trop d'autres activités ou distractions ;  il ne faut pas des caméras à tous les coins de rue ; les caméras servent plus à rassurer qu'à faire diminuer sensiblement la criminalité ; un dialogue avec les citoyens doit être réel, ouvert et construit ; les images doivent pouvoir déclencher des actions ;...
Bref, des caméras peut-être. Mais, dans un contexte très précis (que nous ne semblons pas remplir) et sans oublier la prévention.

vendredi 8 mars 2013

5 mois après les élèctions! Notre programme reste valable pour 2013-2050 ! Thème 2: La Cohésion sociale.

Aujourd'hui un zoom sur le 2e thème de notre programme: 
La Cohésion sociale

A lire et relire par les dirigeants de notre commune qui veulent  faire de la ville d'Arlon un Chef-lieu du bon vivre!


Nous voulons une politique volontaire de mixité. Le bien-vivre ensemble à Arlon est possible. Faisons d’Arlon une commune qui favorise l’échange en créant des lieux de vie qui permettent la mixité et des actions qui intègrent intelligemment toutes les catégories sociales.
Seniors
Avec l’allongement de l’espérance de vie, les Seniors sont appelés à prendre de plus en plus de place dans notre société donc dans la vie de la commune.
Les Aînés restent plus longtemps chez eux mais bien vivre à domicile, c’est sortir de chez soi afin de briser la solitude qui accompagne parfois le vieillissement.
Dans cette optique, la commune peut mettre en place un certain nombre de projets intergénérationnels.
A cette période de leur vie, beaucoup de Seniors décident de vivre en appartement en centre ville d’où l’importance de favoriser des parcs et espaces verts conviviaux où ils peuvent se retrouver mais également rencontrer les jeunes générations.
La mobilité est également une préoccupation des Seniors. C’est pourquoi la commune doit veiller à proposer une offre suffisante et adaptée de transports en commun, des trottoirs sécurisés et suffisamment larges, des bancs en suffisance. D’autre part, il est important de maintenir les commerces de proximité, ceux-ci favorisant d’ailleurs la convivialité et la vie au sein de la commune.

Soutien scolaire
Nous souhaitons lutter contre le décrochage scolaire. Il est important que chaque jeune reçoive un soutien spécifique à ses besoins, que l’égalité des chances pour les enfants d’Arlon devienne une réalité.
Tous les jeunes  qui arriveront à surmonter le décrochage scolaire pourront s’intégrer beaucoup plus facilement à la société.

Intégration des communautés étrangères à Arlon
Organiser le vivre ensemble est difficile mais le point de départ de toute action locale.
La ghettoïsation commence à l’école et se poursuit avec le logement. Elle menace aussi nos esprits, à la faveur des phénomènes de peur, d’angoisse.
Il est important d’intégrer les principales communautés étrangères dans l’élaboration de certains projets (maisons de quartier, manifestations culturelles…). La mise en valeur des cultures étrangères, par exemple, aide à éviter les ghettos dans les esprits.
Nous pensons qu’il faut continuer la collaboration avec les associations, le CPAS et des médiateurs pour établir des projets d’intégration.
Nous pensons qu’il est important de s’occuper des femmes étrangères, qui seront ensuite les principaux vecteurs d’intégration (mères de famille, femmes relais... elles ont un rôle central).

Vie associative
Il est important de soutenir la solidarité au sein des citoyens et de rendre celle-ci visible. Arlon possède un réseau important d’associations et offrir à celles-ci un lieu fixe pourrait renforcer ce tissu associatif.

Propositions :
-Développer la collaboration avec le Conseil Consultatif des Aînés ;
-Développement d’actions de mixité seniors / jeunesses (par exemple, lectures à la bibliothèque, intervention dans les écoles…) ;
-Faciliter les déplacements grâce à une offre suffisante et adaptée de transports en commun, des trottoirs sécurisés et suffisamment larges, des bancs en suffisance ;
-Soutien spécifique par communautés, élaboration d’actions ciblées et mise en place du dialogue communautaire grâce à des médiateurs nommés par chaque communauté représentée à Arlon.
-Projet fédérateur pour l’ensemble de la commune et touchant plusieurs problématiques : L’ancien Palais de Justice, temporairement occupé par les concerts de l’Entrepôt, constitue un emplacement idéal pour développer la cohésion sociale, par sa taille et sa localisation. Le lieu pourrait devenir un véritable pôle culturel, proche des citoyens et investi par eux car leur appartenant.
On pourrait y trouver :
-Une maison des associations (lieu fixe pour entreposer leur matériel et documents, organiser des rencontres, des expos, des conférences…) ;
-Un ciné-club (cinéma d’auteurs, projections-débats en collaboration avec des associations) ;
-Lieu où les communautés étrangères présentes à Arlon pourraient se rassembler ;
-Espace maison de quartier avec des activités destinées aux enfants, complétant l’offre de la Maison de la Culture, géré par une petite a.s.b.l.
-Un espace disponible à la location pour de l’événementiel.
-Un café citoyen (servant des plats équilibrés à un prix démocratiques, préparés avec des produits locaux, équitables et/ou biologiques)




Alternative Démocratique Arlon - Vivre bien, autrement ! - Notre force: le collectif - Notre mot d’ordre: l’exemplarité - Notre méthode: la vision - Arlon 2012

lundi 4 mars 2013

Une cure d'air à Arlon !



    
Il y a très  longtemps Arlon avait une
très bonne image...



 Cette belle affiche continue à m'inspirer sur le comment rendre une ville agréable et vivable.

L'air pur, la hauteur et la superbe vue sur et depuis le belvédère,  des petites ruelles, de la verdure... 
Et bien, ça me donne envie de mettre mes bottines et de grimper en haut...

Nous avons trop longtemps oublié la richesse de base de cette ville!


 Nos politiciens ont négligé pendant des années l'importance d'une cohérence fonctionnelle et esthétique dans leur projets de  rénovations. Ça ne sert à rien de parler du 2050(!) si les travaux se dégradent après 2 ans ou ne tiennent pas 10 ans!  L'aide aux travaux et le suivi des particuliers n'est pas suffisant  dans les travaux de rénovation. Le service de l'Urbanisme d'une ville si vieille et 'riche' devrait surveiller et conserver son patrimoine de manière plus stricte
Il faut penser demain avec intelligence et un esprit visionnaire.

Ci-joint un projet en plein coeur de Paris : une clairière au milieu de la ville !




Paris, janvier 2013
  


samedi 2 mars 2013

Transparence


Il faut commencer par le rêver ... réussi

Je viens de lire la Déclaration de politique générale 2012-2018 de la ville d'Arlon. Je sors de chez moi, je fais quelques pas, je vole deux photos.

Je rentre. Je lis : « Les rues sont les organes de la ville, et les organes les plus vivants se situent près du coeur. Dans notre ville, certains de ces organes sont atrophiés, ils se nécrosent peu à peu. [...]»*
Je pose le livre et je me dis que pour réussir un projet, il faut d'abord le rêver réussi. Fermez les yeux et imaginez cette rue ... Je suppose que vous avez vu des gens, entendu des sons, senti des odeurs ... Après, les moyens qu'on se donne pour réaliser ce rêve est une question de volonté et d'intelligence.
À ceux qui ont rédigé cette Déclaration de politique générale, je ne puis que leur souhaiter la citation de Jacques Brel : «  Des rêves à n'en plus finir, et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns.» Allez au boulot !

* CHRYSSOPOULOS [Ch.], Une lampe entre les dents., Actes Sud, 2013, p. 59.