mardi 11 septembre 2012

Rencontre des 4 partis à la CSC

Hier soir, 4 têtes de listes des partis "traditionnels" étaient invités à s'exprimer autour de 3 thématiques prédéterminées : le vieillissement de la population, l'accueil de la petite enfance et l'emploi. Chacun y est allé avec plus ou moins de conviction sur les propositions de leur parti, au-delà des problématiques propres à la commune d'Arlon.
Personnellement, et je ne suis pas la seule, je ne peux que retenir l'intervention malheureuse de Mr Perpète, candidat bourgmestre pour le PS, qui a critiqué les frontaliers, profiteurs du système qui ne paient pas leurs impôts en Belgique (même s'il y a le Fonds Reynders qui oblige le GDL a restitué une partie des impôts aux communes belges avoisinantes) mais mettent leurs enfants dans les crèches communales. Bien qu'il se soit expliqué plus clairement a posteriori, cette position reste encrée dans notre esprit.
Une autre soirée se tiendra à la CSC le 25 septembre, pour parler spécifiquement d'Arlon. Je vous invite à y assister car il en va de l'avenir de notre commune.

6 commentaires:

  1. En tant que travaileur frontalier, je trouve cette réflexion de M. Pertpète déplacée.
    Je n'ai pas d'enfants, donc je ne profite pas des crèches communales, mais …
    Je ne profite pas non plus d'une voirie en bon état, ma rue, (rue de l'Esplanade pour ne pas la citer) ressemble à une rue de Beyrouth depuis des années (et je ne parle pas des voitures qui s'y garent impunément).
    Je ne profite pas non plus d'une d'une grand-rue piétonne vu que tout un chacun peu y circuler avec n'importe quel véhicule et ça 24h sur 24.
    Je ne profite pas non plus des commerces de proximité vu que les trois quart des surfaces commerciales sont abandonnées dans le centre.
    Je ne profite pas non plus d'une d'un joli parc tranquille, pas besoin de s'étendre là dessus.
    Je ne profite pas non plus d'une d'un cinéma digne de ce nom : que du blockbuster, jamais de v.o., des salles et des sièges sales.
    Je ne profite pas non plus de circuits de promenades à vélo ou à pied.

    Arlon est pour moi une ville qui meurt.

    Et pourquoi je ne la quitte pas alors?

    Ben justement, c'est ce que je vais faire.

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  2. Bonjour,
    notre combat est justement celui d'un relèvement de la ville pour éviter que la population ne la quitte, encore et toujours plus.
    Que pourrais-je vous écrire pour vous convaincre de rester quand, en effet, le constat est douloureux ?
    Merci déjà de nous lire et de nous soutenir.

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  3. Partir vers de plus verts pâturages ... Nous sommes nombreux à y avoir penser et c’est précisément ce qui a motivé la création de notre groupe. Nous vivons dans l’une des régions les plus riches du monde. Cette manne est-elle utilisée à bon escient ? Aujourd’hui, rester n’est-il pas un acte de résistance, mineur mais tout de même ... ? Je ne sais pas; je (me) pose juste la question.
    Si nous écrivons sur ce blog, c’est pour qu’un maximum de personnes bénéficient d’une politique digne de ce nom. Si Arlon vous perd, un autre lieu gagnera quelqu’un qui, a priori, semble sympa. À Arlon de faire en sorte de garder ceux qui veulent encore la faire bouger.
    Fabien

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  4. Mr Perpète est effectivement revenu avec un discours plus sympa envers les frontaliers par la suite mais je crains que cette façon de vouloir mettre "les gentils qui travaillent en belgique" d'un côté et les "méchants profiteurs pinailleurs frontaliers" de l'autre est partagé par de nombreux candidats. Il faudrait une fois pour toute que les chiffres soient publiés ç-à-d:
    1° Combien reçoit Arlon via le fond Reynders. Pas loin de 4 millions d'euro apparamment.
    2° Combien de travailleurs frontaliers sont domiciliés à Arlon
    3° Combien rapportent les impôts des Arlonais travaillant en Belgique à la ville d'Arlon
    4° Combien d'Arlonais travaillent en Belgique
    Avec ces chiffres on pourra parler...
    Peut-être qu'effectivement, les frontaliers rapportent bcp moins que les Arlonais travaillant en Belgique mais sans ces chiffres, ON NE PEUT PAS SE PERMETTRE DE LE DIRE.

    Bien sûr, vu que le nombre de travailleurs frontaliers a augmenté, il semblerait logique de renégocier le fond Reynders mais qui peut le faire si ce n'est nos élus via leur partis et en l'occurrence le mieux placés pour lancer le débat serait Mr Perpète.

    Bref, nos politiques doivent veiller à ne pas opposer les Arlonais et s'ils veulent parler de chiffres, publier ceux-ci correctement.

    @Semato, je ne vous cache pas régulièrement l'idée d'ailleurs nous revient...

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  5. 100% d'accord avec Semato. Arlonnaise pure souche, qu'est-ce que je m'ennuis dans cette ville. Chaque ville à ses avantages et inconvénients. Chaque village à ses avantages et inconvénients. Arlon à les inconvénients d'une ville et les inconvénients d'un village à la fois. Où sont les avantages ?

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  6. J'ai toujours pensé que, vu ses industries florissantes… ses commerces accueillants… son activité extraordinaire, si le Luxembourg ne se trouvait pas à côté, Arlon aurait le niveau de vie de Charleroi. Les frontaliers préféreraient sans doute travailler près de chez eux, et y trouver de quoi faire leurs courses. Ils se contentent d'y vivre, de payer les impôts locaux, les taxes de toutes sortes, autrefois, ils y sortaient le dimanche et y faisaient leurs courses. Ils sont une chance pour la ville, et non un poids.
    Mais ce n'est que mon avis… et je ne suis même plus arlonaise depuis plusieurs années.

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