samedi 16 mars 2013

Fin d'une Faerie



J’ai été attristé d’apprendre la disparition du salon Faerie, biennale des arts de l'imaginaire. Disparition due en grande partie au manque de soutien de la ville vis-à-vis de cette initiative. Il serait urgent que nos responsables politiques comprennent que les citoyens sont à considérer en tant qu’ils sont des sujets actifs dans la production du sens de la ville, et non pas seulement des récepteurs passifs d’un état de chose. 

Ma conception du citoyen est celle d’un individu qui fait face à des choix, qui se trouve dans la nécessité d’être lui-même, quelles que soient les difficultés qu’il rencontre. Dans cette conception, la commune devient le lieu de réalisation de projets qu’ils soient sociaux, économiques, culturels, ... 

Nos élus ont, à nouveau, raté l’occasion d’ entrer en résonance avec les projets d’individus qui s’investissent en fonction de leurs propres préoccupations et de permettre qu’ils jouent un rôle actif au sein de la communauté. 
Faerie apportait un dynamisme qu’il fallait entretenir et développer. En méprisant ce type d’initiative, le conseil communal pose des choix qui l’éloigne encore un peu plus du citoyen ... et je me demande bien avec quoi ils vont le remplir notre ancien palais de justice ...

Ce constat me rappelle les propos de Boris Maynadier :
Ce qui importe, c’est de favoriser la ville comme lieu de projets, de relations et d’échanges. Il ne faut pas oublier que nous choisissons les villes en fonction de leur capacité à intégrer nos projets de vie [...] Il faut se rappeler, avec Italo Calvino dans les Villes invisibles, que « tu ne jouis pas d’une ville à cause de ses sept ou soixante-dix- sept merveilles, mais de la réponse qu’elle apporte à une de tes questions ».

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