mercredi 26 février 2014

"Le pietonnier d'Arlon ouvert aux voitures ne remporte pas un franc succès"



L'article dans La Meuse, du 23 février avec au dessous le commentaire qui résume en mieux les vrais problèmes du piétonnier.

Ouvert aux voitures depuis bientôt trois mois, le piétonnier d’Arlon n’a pas fini de diviser. Nous avons voulu dresser un premier bilan, alors que l’expérience initiée par la Ville d’Arlon dans le but de dynamiser le centre-ville devrait s’achever d’ici le printemps. Une rénovation complète de la rue piétonne ne devrait – en principe – pas tarder à suivre.
Premier constat: les commerçants, s’ils sont majoritairement favorables à l’ouverture du piétonnier aux véhicules, ne voient par contre aucun avantage sur leurs affaires. C’est notamment le cas de Françoise Gascard, fleuriste à «Rosa Etc.», pour qui «il y a un côté pratique à pouvoir faire une halte deux minutes. Donc je suis plutôt pour, mais cela ne change rien au chiffre d’affaires». Un constat partagé par d’autres commerçants. «Point de vue impact commercial, cela ne change strictement rien, mais cela apporte un petit plus point de vue dynamisme», poursuit le traiteur Alain Borguet.
Inutile si on ne peut pas s’arrêter
Mais d’autres commerçants ont un regard différent sur la question de l’ouverture du piétonnier aux véhicules. À la pharmacie Kieffer, la gérante explique que «on a demandé à nos clients ce qu’ils en pensent, via un petit tableau à compléter. Sur 15 jours, il ressort que 44 personnes sont «pour avec 15 minutes de stationnement», 21 purement et simplement «contre», et personne n’est «pour» dans l’état actuel des choses. Car sans pouvoir stationner, comment amener les gens à flâner et à regarder les vitrines ? C’est une ineptie. Mais si les gens pouvaient stationner 15 minutes, ils seraient favorables à l’idée. Pour l’instant, à circuler sans pouvoir s’arrêter, à part un accident, on ne voit pas bien ce qu’il y a à gagner» ironise la pharmacienne.

Commentaire d'un lecteur:
Il serait temps d'arrêter les conneries et de revenir à des décisions sérieuses, par exemple: réparer les trottoirs, véritables pièges, remettre les pavés manquants dans la "zone dite piétonne" au lieu de fourrer une pelletée de tarmac dans chaque trou. Redynamiser le commerce du "centre-ville". Occuper TOUS les bâtiments (commerces) vides de la Grand-rue et surtout, OBLIGER les propriétaires à restaurer et à entretenir leurs biens immobiliers.

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